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Ligue 1 - Danilo explique la sortie de crise du PSG : "Le groupe s'est parlé"
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Publié 02/03/2023 à 16:54 GMT+1
LIGUE 1 - Longuement interrogé par l'AFP, le milieu portugais Danilo Pereira revient sur son rôle au PSG, sur le terrain comme en dehors. Pour lui, le club de la capitale a probablement passé le plus dur cette saison avec, comme déclic, cette victoire face à Lille (4-3) au Parc des Princes à l'ultime seconde. Face au Bayern Munich, il faudra le "même esprit" que contre l'OM pour espérer passer.
Danilo Pereira (PSG)
Crédit: Getty Images
Votre entraîneur et vos coéquipiers vous décrivent comme un modèle de joueur collectif...
Danilo Pereira : Quand je suis sur le banc, bien sûr je ne suis pas content, mais c'est comme ça, nous sommes 25 joueurs, tout le monde veut jouer. Mais je suis prêt à entrer et donner le meilleur de moi-même pour aider l'équipe, c'est ma mentalité. Et elle m'aide beaucoup, après c'est plus facile d'entrer en jeu. Quand je suis arrivé à 18 ans à Parme, je ne pouvais rien dire quand j'étais sur le banc, mais j'ai toujours été comme ça, je suis un joueur qui a beaucoup travaillé pour réussir. Je pense que je n'ai pas beaucoup changé depuis mes 18 ans, seulement maintenant je suis plus expérimenté
Cela vient de votre éducation ?
D.P : C'est l'éducation que j'ai reçue, le rapport que j'ai avec ma mère, notamment sur les émotions. Je pense que mon éducation m'a aidé à arriver jusqu'ici. Quand tu vis seul avec ta mère et qu'elle travaille beaucoup, tu dois faire des choses que les enfants ne font pas, tu dois être moins émotif, plus mature et plus rationnel.
Vos entraîneurs louent votre polyvalence, êtes-vous aussi à l'aise en défense centrale ?
D.P : Mon poste a toujours été milieu défensif, mais comme je l'ai déjà dit souvent, il y a des moments où les entraîneurs n'avaient pas d'option et m'ont mis défenseur central. J'ai déjà joué à ce poste avant d'arriver à Paris. C'est un poste que je connais bien, où je m'adapte bien. Je l'ai fait à Roda, à Maritimo, à Porto, ici...
Comment adaptez-vous votre jeu quand vous passez défenseur central ?
D.P : Parfois ce n'est pas facile. Quand tu sais que tu vas jouer défenseur central, tu as le temps de te préparer, mais parfois je débute le match milieu défensif et après je dois reculer. Là il faut changer de mentalité, et aussi ta façon de jouer. Les déplacements ne sont pas les mêmes, c'est un peu difficile mais je m'adapte
Comment êtes-vous rentré dans le match de dimanche à Marseille, sans échauffement, après la blessure de Kimpembe ?
D.P : J'étais touché par sa blessure parce que Presnel est un ami que j'aime beaucoup, il m'a beaucoup aidé depuis que je suis arrivé ici, je suis désolé pour lui. C'est compliqué d'entrer comme ça sans échauffement, mais je suis préparé à toute éventualité, et là j'étais prêt même sans échauffement, j'étais déjà chaud parce que c'est un Classique (rires) !
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Une séance pas comme les autres : extraits de l'entraînement du PSG au Parc
Video credit: SNTV
Considérez-vous que l'équipe s'est relancée lors du Classique ?
D.P : Je suis content, Marseille nous avait éliminés en Coupe (2-1, NDLR), c'était un coup dur pour nous, aller là-bas gagner 3-0 un Classique, c'était important, parce qu'on a des gros matches qui arrivent. Et maintenant on a pris huit points de marge en tête du championnat.
Le déclic, c'est le match contre Lille ?
D.P : Oui, parce que j'ai un ami qui m'a dit que des supporters sont sortis du stade avant la fin du match, et le but de Messi (pour le 4-3 à la dernière seconde, NDLR). On a envoyé un message, le match n'est jamais fini avant que l'arbitre ne siffle la fin du match. Cela nous a donné de la confiance, confiance entre nous et pour les supporters aussi. Beaucoup ont été avec nous, après Marseille c'était magnifique quand on est arrivés à l'aéroport, la force que nous a donné leur accueil. On savait qu'on ne pouvait pas rester comme ça, à ce niveau. On savait que tout pouvait changer sur un match
On voit que vous parlez beaucoup à vos coéquipiers en match...
D.P : Oui (rires), sur le terrain je parle beaucoup, mais dans ma vie je ne parle pas beaucoup, j'essaye d'être le plus discret possible. Mais sur le terrain je change de comportement parce que moi j'aime bien gagner, et si je peux aider quelqu'un et donner mon avis sur quelque chose, je vais le donner, sans regarder à qui je m'adresse
Sur Bayern-PSG, huitième de finale retour de C1 (0-1 à l'aller au Parc des Princes) : "Si on perd, on est éliminés, si on gagne, on passe, c'est comme ça qu'on doit aborder ce match. On doit aller à Munich avec la mentalité de tout donner, comme à Marseille. A l'aller, mentalement on sait qu'on n'était pas là. Mais on a changé. Maintenant, mentalement on est prêts et physiquement tout va être prêt aussi, je pense que c'est cela qui manquait. Le groupe s'est parlé, pas seulement entre nous mais avec le coach et tout le staff. Je pense que ce moment-là est passé car on a parlé tous ensemble, de ce qu'on doit faire et des choses qu'on n'a pas bien faites."
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Danilo Pereira, le milieu ou défenseur du PSG.
Crédit: Getty Images
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